Article de presse

Procès du 13-Novembre : Me Metzker retrace la vie brisée de victimes

Les plaidoiries des parties civiles se sont poursuivies ce jeudi 2 mai 2022. Une vingtaine d’avocats se sont succédé à la barre pour raconter l’histoire de leurs clients : des survivants des attaques du Bataclan, des terrasses ou du Stade de France mais aussi des familles endeuillées lors de ces attentats ou qui doivent aujourd’hui épauler l’un de leurs proches traumatisé par cette dramatique soirée.

L’audience reprend avec la plaidoirie de Me Axel Metzker. Il cite Hans Frank, le seul accusé du procès de Nuremberg, dit-il, à avoir reconnu sa responsabilité dans l’extermination des Juifs.
Il parle maintenant des survivants. Comme cette jeune fille qui a survécu à un crash d’avion qui se rendait aux Comores.

Il évoque aussi les orphelins qui ont perdu leurs parents lors de l’attentat du 11-Septembre à New York. On s’en sent qu’il veut inscrire le 13-Novembre dans la grande Histoire. « Espérons qu’un mémorial du 13 puisse voir le jour ».

« Je vais vous parler d’un survivant », poursuit Me Metzker. Son parcours est celui d’un « évadé du Bataclan ». Sur une vidéo, on le voit courir passage Amelot, « la rue la plus longue de Paris » aux dires des survivants du Bataclan.
Il était dans les toilettes quand les détonations ont commencé. En sortant, il ne trouve plus son ami avec lequel il est venu au concert. Il entend : « Ils ont des kalach’, ils ont des kalach’ ! »
En sortant par une sortie de secours, il trébuche sur un corps, celui d’un homme. Il se cache sous un porche. Entend des tirs. Il court passage Amelot. Il essaie d’avertir les gens du danger, mais personne ne l’écoute.
Il court, court sans se retourner comme Dustin Hoffman dans Marathon Man. Jusqu’à l’épuisement, rue de Rivoli. Il attendra 24 heures pour raconter l’histoire à ses parents et sa petite sœur qui « font bloc avec lui et sont des victimes à part entière ».

L’audience reprend avec la plaidoirie de Me Axel Metzker. Il cite Hans Frank, le seul accusé du procès de Nuremberg, dit-il, à avoir reconnu sa responsabilité dans l’extermination des Juifs.

Il parle maintenant des survivants. Comme cette jeune fille qui a survécu à un crash d’avion qui se rendait aux Comores.

Il évoque aussi les orphelins qui ont perdu leurs parents lors de l’attentat du 11-Septembre à New York. On s’en sent qu’il veut inscrire le 13-Novembre dans la grande Histoire. « Espérons qu’un mémorial du 13 puisse voir le jour ».

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Média: Ouest France
Photo: nicolasdebraypointcom / Pixabay

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